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Depuis le déconfinement, les villes de France ont mis en place des coronapistes. Antoine Laporte Weyweda, Directeur du développement de Geovélo, était l’invité du Grand Direct, ce 18 mai, l’assure, Lyon se démarque.
À travers toute la France on ne compte pas moins de 7 300 km de nouveaux aménagements cyclables l’année passée. Un chiffre qui vient quasiment doubler celui de la période 2019-2020. À Lyon, ce sont 43 km qui sont sortis de terre. Elle possède alors le réseau de piste cyclable le plus étendu de France avec ses 1 572 kilomètres. « Lyon a connu une hausse de l’utilisation du vélo de 126%. » La capitale des Gaules se démarque notamment grâce « à son rythme d’évolution assez constant« , alors que d’autres villes « ont réagi dans la panique à la sortie du premier confinement. » Pour les Lyonnais, ce n’était que la suite logique des efforts déjà fournis sur l’aménagement de son réseau.
Une explosion des pistes cyclables grâce aux coronapistes. « En fait ce sont des pistes qui ont été réalisées dans l’urgence à l’occasion du déconfinement. » En effet, avant la pandémie, le tracé d’une piste était longuement discuté, avec des réflexions en internet. Après le premier confinement, « il y avait une urgence et il fallait mettre rapidement toutes les chances de notre côté pour que le vélo soit une réelle solution de report. » Les coronapistes pouvaient sortir de terre en seulement 24 heures.
Bien évidemment, tout l’enjeu est de savoir si ces pistes seront encore utiles après la crise. « Chacune des villes qui ont mis en place ces coronapistes doivent être en mesure de vérifier si elles sont utilisées ou pas. Le cas échéant, il faudra les déplacer ou les redessiner. » Et justement, l’application Géovélo propose son aide. « Nous pouvons analyser les pistes utilisées grâce à la géolocalisation, nous aidons à comprendre l’utilisation de ces pistes et voir s’il y a besoin de les affiner.«Â