Mercredi 1er février, la métropole de Lyon a annoncé la mise en place d’un soutien financier de 50 000 euros pour aider les communes à réguler la surpopulation de chats errants. Une aide qui doit notamment permettre de financer leur stérilisation afin de limiter la reproduction.
Soixante mille. C’est le nombre estimé par la SPA de chats errants à Lyon. Un constat qui n’est pas sans conséquence sur la biodiversité. Et pour cause, chaque année, près de 75 millions d’oiseaux, et 50 millions de mammifères seraient tués par des chats qui vivent dans la rue. Dans le cadre de son plan d’action destiné à améliorer la condition des animaux, le Grand Lyon a annoncé ce mercredi la mise en place d’une aide financière afin d’aider les communes à une meilleure régulation de la population féline.
50 000 euros seraient ainsi mis à leur disposition afin de financer la capture ainsi que la stérilisation des chats errants. Un procédé qui repose sur une convention quadripartite entre les vétérinaires qui pratiquent des prix associatifs, les petites associations qui font un travail de terrain pour faciliter la capture, la métropole et enfin, les communes. C’est sur ces dernières que repose la responsabilité légale de la gestion des animaux errants.
« Les communes ont de moins en moins de moyens et de plus en plus de dépenses. La lutte contre la surpopulation de chats de rue représente des coûts financiers et humains énormes, que l’on ne peut pas assurer seuls », explique Pascal David, maire de Quincieux.
Si le projet est adopté, l’aide prendra en charge 100% des frais résiduels des stérilisations supplémentaires pour les communes ayant déjà démarré les stérilisations et 80% pour celles qui s’y impliqueraient pour la première fois.
Cette proposition, qui doit être présentée aux élus métropolitains le 27 février prochain, fait suite à la remise du rapport sur la condition animale confié par le président de la Métropole Bruno Bernard à la conseillère métropolitaine Nathalie Dehan. Parmi les autres actions prévues figurent : la végétalisation des menus proposés aux collégiens et aux agents de la métropole avec une option végétarienne quotidienne, la création d’espaces verts pour les chiens, ou encore, l’incitation à l’installation d’élus délégués à la condition animale dans les 59 communes de la métropole.