Dans la nuit du 20 au 21 avril, plusieurs domiciles d’agents pénitentiaires ont été attaqués dans la région lyonnaise, notamment à Villefontaine (Isère) et à Corbas (Rhône). Ces agressions s’inscrivent dans une série de violences ciblant le personnel pénitentiaire, attribuées au groupe radical « DDPF » (Droits des prisonniers français), qui revendique la lutte contre la surpopulation carcérale et les conditions de détention en France.
Aux alentours de 3 heures du matin à Villefontaine, plusieurs pavillons d’un lotissement abritant des surveillants pénitentiaires ont été la cible de tirs et de cocktails Molotov. Sur les murs, les agresseurs ont inscrit le nom d’un agent et tagué les initiales « DDPF ». Une erreur d’identification a néanmoins conduit à l’attaque du domicile d’un voisin, confondu avec celui du surveillant visé.
Tandis qu’à Corbas, deux véhicules ont été incendiés sur le parking de la maison d’arrêt, tandis que deux autres ont été dégradés.
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur ces agressions. Le groupe DDPF, que les autorités françaises considèrent comme une organisation terroriste, est suspecté d’en être à l’origine. Il serait impliqué dans une série d’attaques visant des établissements pénitentiaires et des agents depuis le mois d’avril.