Après trois autres communes, Oullins-Pierre-Bénite s’apprête à déployer un bouton d’alerte chez les commerçants à partir du printemps. Un dispositif qui vise à rassurer les commerçants de la commune.
La nouvelle commune Oullins-Pierre-Bénite continue de faire de la sécurité sa priorité. Déjà mis en place dans trois communes, c’est au tour de Oullins-Pierre-Bénite de tester le dispositif de bouton d’alerte chez les commerçants. Sous la forme d’un bouton discret placé à côté de la caisse ou gardé par le commerçant sur lui, ce système permettra l’intervention des agents de police municipale rapidement en cas d’agressions, de braquages ou de personnes se montrant violentes.
Lorsque le commerçant appuie sur le bouton, une alerte sera lancée au Centre de Supervision urbain et sera suivie d’une levée de doute avant l’intervention de la police sur les lieux.
Après Saint-Priest, le Péage-du-Roussillon et Mornant, le dispositif sera donc déployé au printemps prochain.
Des commerçants plus sereins
La mise en place du bouton d’alerte sera sur la base du volontariat. Une affiche sera mise sur les vitrines afin de signaler la présence du bouton d’alerte.
Vendredi dernier, Emmanuelle Charles, propriétaire de la boutique Vêtements Charles, située dans la grande rue d’Oullins a pu recevoir la visite de Renaud Pfeffer, vice-président de la Région en charge de la sécurité et du maire d’Oullins-Pierre-Bénite, Jérôme Moroge, dans le cadre du déploiement du bouton d’alerte.
Victime de quatre agressions en décembre et d’un braquage il y a quelques années, la mise en place d’un tel dispositif est bien reçue par la commerçante. « Je suis très heureuse qu’on me le propose, parce que ça fait plusieurs fois que je me fais embêter. », évoque Emmanuelle Charles. « J’apprécie énormément que le maire ait pris les dispositions pour faire le nécessaire pour mieux nous protéger. », poursuit-elle.
La boutique est déjà équipée d’une sonnette sur sa porte d’entrée afin de contrôler toutes les allées et venues des clients. « Si on a un dispositif en plus qui nous relie directement à la police, nous serons plus sereins pour travailler. », explique Emmanuelle Charles.