Gaël Micouin est étudiant à l’IEP de Sciences Po à Lyon. Depuis le 25 janvier, il occupe avec d’autres étudiants les locaux de l’école pour protester contre les difficultés dues à la précarité étudiante. Invité dans le Grand Direct ce mardi matin, il explique les revendications de ce mouvement et ce qu’ils mettent en place.
Ils étaient 35 à l’ouverture des locaux hier matin puis 50 durant la journée. Les étudiants de l’IEP de Lyon occupent les locaux de Sciences Po depuis lundi 25 janvier. Malgré les mesures mises en place par le gouvernement comme les «chèque psy», cela ne suffit pas aux étudiants qui ont des difficultés plus urgentes comme les courses alimentaires et le loyer.
L’objectif de cette occupation ? Protester contre les difficultés de la précarité étudiante au niveau psychologique et financier dues aux confinements et aux mesures sanitaires. « C’est surtout pour montrer qu’on peut suivre des cours, créer et partager en respectant le protocole sanitaire. On demande la réouverture des locaux de tous les enseignements supérieurs », précise Gaël Micouin.
Une manifestation des professeurs et des étudiants est d’ailleurs prévue aujourd’hui à 14h entre la place Guichard et le rectorat de Lyon. Les étudiants de l’IEP de Lyon sont également présents sur Facebook, Instagram et ont rédigé un manifeste et un communiqué de presse qu’ils diffuseront dans les médias.
Concernant les proches de Gaël Micouin, « ils sont surtout contents de savoir qu’on crée et qu’on affirme qu’on soit dynamique et pas que dans la protestation », explique l’étudiant. En effet, les étudiants de Sciences Po proposent des cours aux autres étudiants pour apprendre ensemble. Tous espèrent que des professeurs viendront faire des débats avec eux et que d’autres étudiants feront la même chose dans leurs écoles respectives.