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Pierre Faivre est le porte-parole de la société Heyme, la première mutuelle des jeunes de 16 à 35 ans. Invité du Grand Direct ce mardi 19 janvier, il revient sur le Blue Monday du 18 janvier, sur la santé mentale et sur la situation des jeunes avec l’épidémie.
Le Blue Monday (le 18 janvier) est le jour le plus déprimant de l’année car les fêtes de fin d’année sont passées et les prochaines vacances sont lointaines. Et pour Pierre Faivre, la crise sanitaire a été un accélérateur pour les populations les plus précaires comme les étudiants.
Budgets restreints, plus de petits boulots l’été ou durant l’année, difficulté pour se projeter dans l’avenir, isolement social : les étudiants ont le mal de vivre. Pour compenser cette situation inédite, ils font du sport ou augmentent leur consommation d’alcool, de tabac et de cannabis.
Alors comment résoudre ces problèmes ? Pour le porte-parole d’Heyme, il faut donner « des référents aux étudiants pour les aider car un étudiant sur dix a des pensées suicidaires au cours de l’année ».
Pierre Faivre rappelle aussi qu’il y a seulement « un psychologue universitaire pour 30 000 étudiants ». Il faut donc être plus à l’écoute en allant plus loin dans le contact humain pour former un « collectif protecteur », précise-t-il. Pour cela, un numéro de téléphone d’écoute a été mis en place pour permettre aux étudiants de se confier à quelqu’un anonymement : 01 88 32 12 32.