LYON 1ère

Playoffs Betclic Élite : l’ASVEL grille son joker et jouera un match 5 à Paris

Louis-Emmanuel Navarro

Louis-Emmanuel Navarro

L’Asvel s’est inclinée à domicile (98-103, après prol.) dans le match 4 des demi-finales de Betclic Élite. Les Villeurbannais devront donc se déplacer à Paris dimanche soir, pour le match décisif.

Quel match, quelle soirée. Dans une Astroballe à guichets fermés (5560 personnes), l’ASVEL est passé tout proche d’une qualification en finale de Betclic Élite. Le club villeurbannais s’est incliné ce jeudi soir (98-103) face au Paris Basketball dans le match 4 des demi-finales, après une bataille acharnée qui s’est achevée en prolongations. L’Asvel devra jouer un match décisif dimanche soir à Paris.

Après sa victoire mardi soir, LDLC Asvel avait à coeur d’enchaîner face à son public, et décrocher une qualification en finale. Le club de Tony Parker va d’ailleurs bien entamé sa rencontre. Privés de Mike Scott, les Villeurbannais vont mener sur les cinq premières minutes, avant de voir Paris égaliser (20-20), forts d’une adresse longue distance affolante.

Le second quart-temps sera par contre à l’avantage des visiteurs. Très agressifs des deux côtés du terrain, dominateurs au rebond, les Parisiens vont rapidement mener de 11 points. Si Villeurbanne réagi en fin de période, les joueurs de TP seront tout de même derrière à la pause (43-45).

L’ASVEL force de caractère, en vain

Au retour des vestiaires, Paris fait à nouveau le break (47-58), mais l’équipe villeurbannaise ne va pas lâcher. Avec une défense retrouvée, et portée par le duo Edwin Jackson-Mbaye Ndiaye, l’Asvel va encore une fois remonter au score et se laisser en vie dans le match (63-68).

Dans le dernier quart, les deux équipes se rendent coup pour coup. Paris, porté par un immense T.J. Shorts (34 points, 13 passes) va prendre un léger matelas d’avance (7 points d’avance à 3’50 de la fin). Mais avec deux joueurs exclus (Kessens et Kratzer), les franciliens ont totalement perdu le contrôle et l’Asvel en a profité pour arracher une prolongation inespérée à 7 secondes du buzzer.

Mais si l’Asvel a fait le plus dur, l’extra-time sera en faveur de l’équipe de la capitale, ou plutôt de T.J. Shorts. Le meneur américain a inscrit la quasi totalité des points de son équipe et a plié a lui tout seul la partie. Revenus de très loin, les Villeurbannais s’inclinent au final 98-103. Cruel.