Une chute du trafic routier à Lyon depuis 2019. Bruno Bernard, président de la Métropole et Fabien Bagnon, son vice-président chargé de la voirie et des mobilités actives ont présenté les évolutions du trafic routier et des mobilités.
Baisse du trafic et des accidents routiers. La Métropole de Lyon a présenté ce mercredi l’évolution du trafic et des mobilités en 2023. Des résultats positifs pour la ville de Lyon qui marque une baisse du trafic routier depuis 2019.
Pour mesurer le trafic routier, la Métropole de Lyon dispose d’un réseau de capteurs comportant 2 000 capteurs intégrés dans la chaussée et 1 167 dispositifs de comptage routiers répartis sur l’ensemble de la Métropole.
Le développement des mobilités
Cette baisse du trafic routier est accompagnée par le développement d’autres mobilités avec notamment le vélo, les transports en commun, mais également une augmentation du covoiturage. La Métropole de Lyon favorise le développement des aménagements cyclables, mais aussi le développement des couloirs bus favorable aux transports en commun et l’ouverture également d’une nouvelle ligne de métro.
Des chiffres positifs en termes de sécurité
En plus d’une baisse du trafic routier, la Métropole de Lyon se réjouit d’une réduction du nombre d’accidents, notamment les accidents graves. Cette réduction est la conséquence du phénomène d’apaisement des vitesses moyennes sur le territoire de la métropole de Lyon.
Une nouvelle commune limitée à 30
Depuis le début du mandat, la Métropole de Lyon met en place la limitation 30 dans plusieurs communes. Au total, 23 communes sont touchées par cette limitation. Lors de la présentation des évolutions du trafic et des mobilités, Bruno Bernard, président de la Métropole et Fabien Bagnon, vice-président aux Mobilités actives ont annoncé que la commune de Givors passera en zone 30 dès début mars.
Réduire la vitesse moyenne à 30 a permis de constater une diminution du nombre d’accidents et du nombre de blessés graves. Une baisse de la vitesse qui est donc accompagnée par une baisse de la vitesse moyenne. « Sur Lyon, la vitesse moyenne a baissé, l’an dernier, d’un peu plus de 1 km/h, avec des effets qui sont extrêmement importants en termes de réduction d’accidentalité puisque nous avons eu beaucoup moins de blessés graves. C’est moins 20 % de blessés graves sur Lyon. », explique Fabien Bagnon, Vice-président en charge de la voirie et des mobilités actives.
Une amélioration de la qualité de l’air et une baisse de la pollution
La qualité de l’air s’avère meilleure qu’en 2019 dans le centre de Lyon et au niveau de la 1er et 2nde couronne. Une baisse des concentrations de dioxyde d’azote (NO2) a été relevée. Cette diminution peut s’expliquer par la baisse du trafic, mais également par l’évolution du parc de véhicules.
Cette amélioration de la qualité de l’air est accompagnée par une baisse de la pollution sur le périphérique. Une baisse qui provient également de l’évolution du parc de véhicules, mais aussi par la baisse de vitesse à 70 km/h du périphérique depuis avril 2019.